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Les Classic Days 2019
Cette année les classic Days se sont déroulés au Mans les 6 et 7 juillet.
Départ pour le Mans le vendredi matin par un beau soleil. Tant mieux pour moi ! Je rappelle à ceux qui ne me connaissent pas que je n’ai pas de capote sur mon auto… Direction Le Mans par le chemin des écoliers. Flânerie le long des bords de la Loire, passage au pied du château de Langeais. Et halte chez mon fils à deux pas du château. Puis direction Le Mans avec une arrivée en soirée, juste à temps pour y installer la tente et prendre un petit apéritif.
Samedi matin, les choses sérieuses commencent. L’arrivée dans ces grandes manifestations est toujours impressionnante. Après le passage à l’entrée, je suis dirigé par un fléchage jusqu’au parking « MARTIN ». Quelques autos sont déjà en place. Le parking du club est bien situé, en face d’une des plus importantes buvettes, et sur un axe important de passage des visiteurs.
Déjà, les capots se soulèvent, les discussions sont âpres autour de nos bolides. Nous répondons à de nombreuses questions posés par les visiteurs. La discussion la plus importante du moment est celle de la température ambiante. La météo nous est très clémente : Très beau soleil mais trop forte température. Les moteurs vont souffrir ! PoCal a trouvé une solution pour refroidir sont moteur : Il se sert de deux bouteilles d’eau, vides bien sûr, et les coincent sous le capot juste devant le parebrise. Cela lui crée une aspiration pour laisser sortir la température.
Vers midi, un grand nombre de véhicules du club sont présents. Pas moins de 28 autos du club seront présentes sur ces deux jours. La majorité étant des Seven, et aussi des Cobra. Parmi les tilbury présentes, une seule est inscrite au club. A noter aussi la présence d’une Ford Taunus du club.
Nous ferons donc très attention pendant les séances de roulage. Je rappelle que ces séances durent 20 minutes. Bon, pour cette première journée, je me suis fait un grand plaisir sur le circuit. Au début, j’étais seul. Puis j’ai pris un passager, j’ai tout de suite senti la différence de performance de ma Seven. Oui, 75 kg sur un poids de 600 kg, cela se sent bien ! Le lendemain, mon petit-fils Florian et Hervé sont venus me rejoindre. Dommage Florian n’a pas l’âge pour venir sur le circuit… J’ai donc pris avec moi Hervé qui a l’habitude des véhicules de sport, il a déjà fait des sorties sur circuit. Mais là, sensations extrêmes pour lui ! Il m’avouera en descendant de la voiture après le premier passage des « S » juste avant le pneu Dunlop : « j’ai cru que nous allions aller tout droit…» Oui, une Seven Martin ça tient la route ! Mais pour toutes les séances de roulage vers la quinzième minute, j’ai dû composer avec la montée en température de mon moteur. Lever légèrement le pied n’a pas été trop frustrant. A ce moment, quelques voitures doublées avant ont eu le plaisir de me repasser…
Le premier soir, le repas en commun a été un moment de grande convivialité. Et toujours bien sûr les discussions autour de notre thème de prédilection, je vous laisse deviner ! La soirée se terminera tard, mais il faut se coucher car la première séance de roulage est tôt le lendemain matin.
Dans le milieu de la journée, la parade s’est mise en place : 750 véhicules et une mise en place légèrement ardue. Pour cette parade, je vais prendre mon petit fils à mes côtés. Et ce sera un moment très fort en sensations. Toutes ces voitures sur le circuit, c’est impressionnant. Nous ferons le tour à côté d’une 4 cv pie, avec les gendarmes en tenue d’époque à bord. Leur sirène fonctionnait bien, je vous l’assure !
Après deux jours de bonheur, il est temps de partir démonter la tenteau camping, et de prendre la route vers Tours pour ramener mon petit-fils chez ses parents. A une quarantaine de kilomètres du Mans en direction du sud, je vois soudain arriver de ma gauche (j’étais à un stop) un camping-car vert avec une Seven sur un plateau en remorque. Avec Christophe, nous avons fait une trentaine de kilomètres de concert. Cela a prolongé un peu la magie de ces deux jours.
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